Mémoire Radiophonique Juive
Emission : MRJ_226
Cote Emission
MRJ_226
Date Emission
Programme
DES FEMMES DANS L'HISTOIRE
Titre
Alexandra Kollontaï
Thème
Parcours biographiques
Sujet
 
Animateur(s)
Annie Goldmann
Invité(s)
Diffusé sur
Judaïques FM
Format
MiniDisque
Langue(s)
Français
Durée
32 MM 42 SS
Résumé
Alexandra Kollontaï née en 1872 à Saint-Pétersbourg d'une mère finnoise très riche et d'un père de petite noblesse, vie mondaine. Le père devient directeur du cabinet du vice-roi à Sofia, fréquente les milieux libéraux. Son cousin l'initie à la haine du tsarisme, le père s'oppose à leur mariage et l'envoie en Allemagne. S'initie à la pensée de Marx et d'Engels et des socialistes français. Le mariage a lieu mais Alexandra ne supporte pas une vie ordinaire. Organise réunions chez elle, tombe amoureuse mais quitte son mari et son amant. Sa mère meurt. On est en 1905, rencontre Lénine, passion Maslow, l'accompagne à Berlin où elle rencontre Trotsky et tous ceux qui joueront un rôle prédominent en Russie et en Allemagne. La révolution de 1905 échoue. Relation clandestine avec Maslow marié. Achats dispendieux, on la critique. Participe au congrès de la Seconde internationale à Copenhague où on décide de consacrer la journée du 8 mars aux femmes. Quitte Berlin pour Paris toujours avec Maslow suivi de sa femme. Elle le supporte mal. Ecrit un livre à travers l'Europe ouvrière. Rompt avec Maslov. 2ème épisode : Rencontre un jeune ouvrier Alexandre Chilia Pnikov, homme de confiance de Lénine. Lénine espère qu'il influencera Alexandra en faveur du bolchevisme. La guerre de 1914 éclate. Alexandra, « Le Jaurès en jupons » est invitée par la section sociale-démocrate américaine, 123 prises de parole. La révolution de 1917 éclate. Gouvernement provisoire de Kerenski. Alexandra rentre en Russie, Lénine en Suisse lui télégraphie : pas de soutien aux autres partis. Il envoie Alexandra prendre la parole devant les marins de la Baltique pour qu'ils rallient le nouveau pouvoir bolchevique. Elle y rencontre Pavel Dybenko nouvel amour. Le mouvement des bolcheviques échoue mais le 10 octobre 1917 ; le comité central prépare une insurrection. La nuit l'assaut est donné. Kerenski s'enfuit. Alexandra Kollontaï est nommée commissaire du peuple et devient la 1ère femme ministre. Elle installe par la force son ministère, propose deux décrets : remplacement du mariage religieux par le mariage civil, divorce par consentement mutuel et égalité des droits des enfants naturels et légitimes. Le traité de paix signé à Brest-Litovsk. Mais aux élections du comité central Kollontai n'est pas élue. Son amant s'oppose au traité de paix, est arrêté, Kollontaï démissionne ; Lénine ne la soutient pas il reproche à Dybenko son anarchisme et il a en horreur sa liberté dans sa vie personnelle. Pour voir son amant en prison, elle l'épouse. Kollontaï écrit le discours de défense de son mari. Acquitté, Dybenko retourne chez les marins de la Baltique qui l'accueille en héros. 3eme épisode : Alexandra défend le droit des femmes à l'égalité sexuelle des femmes et des hommes. Le parti veut l'éloigner du pouvoir et l'envoie loin en Crimée, elle découvre la liaison de Dybenko avec sa secrétaire. La jalousie l'atteint. Retour à Moscou. Suite de ruptures et de réconciliation. 1921 Révolte des marins de Kronstadt. Isolée politiquement, elle demande à Staline un poste à l'étranger. Envoyée en Norvège. Ecrit « Les amours des abeilles malheureuses ». A Moscou Lénine est mourant. Echappe aux purges staliniennes des années 30 grâce à son poste en Suède d'ambassadrice. Figure recherchée. Ecrit. Elle soutient Staline pour sauver sa vie. Procès de Zinoviev et Kamenev. Terreur stalinienne. Dybenko est arrêté et fusillé. Des 13 personnes du comité révolutionnaire qui a déclenché l'insurrection d'octobre 1917 seule Kollontaï est épargnée. Guerre en 39. Doit convaincre la Suède d'être neutre mais elle ne participera pas à ces évènements paralysée par une embolie cérébrale ; meurt à Moscou en 1952. Funérailles nationales. En avance sur son temps Kollontaï pose la question de la conciliation entre révolution et féminisme, posée dès 1909 dans son livre « Les bases sociales de la question féministe ».